Yann "Bug" Dubois

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Dimanche 29 : Pluie, Musée Edo-Tokyo, Kandagawa

29 June 2008 Par : Yann Dubois Catégorie : Français, Japon

La maquette du magasin de kimonos de la famille Mitsui à EdoCette fois-ci il pleut vraiment. La météo l’avait prévu, une journée complète de vrai temps de saison des pluies. Peu pressés de quitter l’hôtel, nous avons passé la matinée à faire de la lessive, trier des photos et se reposer.

Vers midi, nous prenons tout de même la direction du métro Ueno Okachimachi pour nous rendre au grand musée Edo-Tokyo à Ryogoku via la ligne Toei Ôedo.

Le musée Edo-Tokyo

C’est un grand bâtiment de 7 étages dont 2 sont consacrés à l’espace d’exposition à proprement parler; il y a également plusieurs restaurants et de vastes espaces d’accueil.

Reconstitution d\'une scène de théâtre KabukiLe musée présente une vision chronologique de l’histoire d’Edo (l’ancien nom de Tokyo, qui était déjà la capitale du Japon féodal des Shoguns Tokugawa juste avant la restauration impériale de l’ère Meiji). Il y a de très nombreuses maquettes très détaillées de bâtiments et de quartiers entiers, et des reconstitution grandeur nature de plusieurs bâtiments de différentes époques.

Malgré un manque de traductions en anglais un peu frustrant au début de l’exposition, la quantité d’information disponible était par la suite suffisemment importante et intéressante pour que nous passions 2 bonnes heures à visiter environ les 2/3 du musée. Arrivés là, les enfants étaient fatigués et avaient faim. Le musée comportant plusieurs restaurants, avec la possibilité de sortir et re-rentrer de l’espace d’exposition avec le même ticket, nous avons fait une pause au 7ème et dernier étage.

\Le restaurant offrait une vue panoramique sur le quartier, noyé sous la pluie sous un ciel plombé avec un horizon rapidement estompé par la pluie et la brume. Pas de quoi nous donner envie de sortir du musée. Nous avons tous dégusté un excellent riz au curry façon japonaise (le premier du séjour, et donc une découverte pour les enfants), avant de redescendre dans le musée.

La dernière partie de l’exposition présentait la ville désormais rebaptisée Tokyo sous l’ère Meiji, puis la montée du nationalisme et la vie quotidienne pendant la guerre pour terminer sur l’occupation américaine puis l’entrée dans l’ère moderne avec les Jeux Olympiques de 1964.

Les filles manient l\'étendard d\'une compagnie de pompiers du XVIIe siècleDeux importants espaces étaient consacrés aux grandes catastrophes que furent le grand tremblement de terre du Kantô et les bombardements aériens de la seconde guerre mondiale, qui causèrent chacun la destruction presque complète d’une grande partie de la ville. Dans la première partie de l’exposition consacrée à l’ère Edo, on avait déjà pu constater les dégâts causés par une première destruction de la ville par l’incendie Meireki en 1657. On est rassurés de savoir que désormais, les japonais maîtrisent le béton armé et que l’organisation des pompiers est plus efficace qu’à l’époque où, équipés uniquement de lances et de hachettes, leur rôle se bornait à détruire les maisons plus vite que le feu pour éviter la propagation de l’incendie…

Tout cela était présenté de façon attrayante pour intéresser aussi bien les enfants que les adultes, si bien que nous sommes restés dans le musée jusqu’à sa fermeture.

A la sortie, le climat étant toujours peu propice aux activités de plein air, nous faisons tout de même un petit crochet par le musée Kokugikan du Sumô. Mais lui aussi est en train de fermer.

Ryogoku est le quartier des Sumôtoris...

A la station Ryogoku, nous avons tout de même croisé trois étranges Sumôtoris…

 

Kandagawa, Akihabara

Un embarcadère à l\'embouchure de la Kandagawa, TokyoNous décidons tout de même de rentrer à pieds abrités sous nos parapluies, en longeant la rivière Kandagawa depuis son embouchure dans la Sumida jusqu’à Akihabara. Nous venons justement d’apprendre que la rivière Kanda, qui prend sa source au parc d’Inokashira où nous avons fait du pédalo hier, et que nous avons suivi sur quelques kilomètres, était la principale source d’approvisionnement en haut douce de la ville à l’époque d’Edo. Ici, à l’Est de la ville où elle se jette dans la Sumida, sont amarées de nombreux bateaux-restaurants.

Publicité à Akihabara (le repos du \"Salaryman\")Nous re-traversons Akihabara (occasion de visiter un des nouveaux immeubles commerciaux qui abrite notamment une grande boutiqaue Muji, et de racheter un parapluie à 100 Yens à Mirabelle dans un des nombreux magasins “tout à 100 Yens”), et rejoignons vite notre hôtel, les pieds trempés.

Nous ressortons vers 20h30 pour aller dîner au restaurant “Jonathan’s” pour la troisième fois en une semaine, histoire de profiter de notre carte de 10% de réduction et d’accumuler des points qui nous feront peut-être gagner une deuxième assiette en cadeau. Ce sont surtout les enfants apprécient ce restaurant où ils ont un large choix de nourriture “normale” (c’est à dire des frites, des pizzas et des glaces essentiellement…)

D’après la météo (et le petit monsieur qui fait le ménage dans les chambres) il devrait faire un grand soleil demain.

Toutes les photos du 29/06 sont ici : http://www.photoways.com/album/54752683

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