Paris-Tokyo sur AF272
Le vol
Départ de Roissy Charles de Gaulle lundi 23 juin 2008 à 11h50 heure de Paris, Arrivée à Narita mercredi 24 juin à 06h30 heure de Tokyo, après 12h de vol sur Airbus A340. Deux repas étaient servis à bord : un déjeûner peu de temps après le décollage,et un petit déjeûner juste avant l’atterissage. Entre les deux, volets fermés et éclairage de la cabine éteint (le vol passait au nord de la limite jour/nuit, si bien que l’avion restait au soleil durant tout le vol.) Théoriquement, il aurait fallu dormir un peu, mais les enfants n’ont pratiquement pas fermé l’oeil de tout le voyage, préférant tester toutes les possibilités de l’écran de divertissement individuel disponible sur chaque siège : ils ont regardé tous les dessins animés disponibles, puis plusieurs films (dont Bienvenue chez les Ch’tis, de Danny Boon, sous-titré en anglais), puis ont testé les quizz et les jeux vidéos. Le film des Rolling Stones, et deux ou trois nanards français ou américains complétaient le programme. A la sortie de l’aéroport, la température est comparable à celle qui régnait à Paris les deux jours précédent notre départ. L’air est juste un peu plus humide.
- Ce qui a changé : l’avion est plus silencieux à l’intérieur, la cabine est mieux climatisée (il fait toujours aussi frais, mais l’air est beaucoup moins sec), on n’est plus réveillé à tout bout de champ par le service et les annonces du commandant de bord. Les couverts Air-France sont toujours de vrais couverts, mais plus utilisables que les anciens modèles que leur design certes original rendait peu pratiques.
- Ce qui n’a pas changé : il y a encore plus de tracasseries administratives qu’avant pour entrer au Japon (2 formulaires papier à remplir, plus une empreinte digitale électronique des deux index, plus une photo numérisée !…) et la sécurité au départ est également renforcée (obligation d’ôter ceintures et vestes, certains types de chaussures, impossible d’emporter une trousse de toilette contenant coupe-ongle, parfum ou autre aérosol en cabine, interdiction de passer avec une petite bouteille d’eau minérale…) Une partie de ces restrictions fait les beaux jours des boutiques de l’aéroport qui se font un plaisir de vendre quelques mètres après les contrôles les produits qui sont systématiquement confisqués au portillon. Il n’y a pas de petit profit.
Narita
Malgré les nouvelles complications/humiliations pour permettre à un étranger de fouler le sol japonais (comme quoi la France a encore des marges de manoeuvre !), le passage des bureaux de l’immigration et de la douane fut rapide, juste le temps pour nos bagages d’arriver sur le tapis roulant.
Moins d’une demie-heure après, nous voici donc dans le hall d’accueil de l’aéroport international de Narita, fin près pour de nouvelles aventures. Et pour nos filles, le techno-dépaysement commence immédiatement, avant même de quitter l’aéroport :