Yann "Bug" Dubois

Développeur WordPress freelance à Paris
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Samedi 19 : Voilà, c’est fini.

19 July 2008 Par : Yann Dubois Catégorie : Français, Japon

Airbus A340Le réveil sonne à 6h15 : il faut mettre la dernière main aux bagages, vérifier qu’on a rien oublié et tout descendre dans le lobby. Mon dieu ! un phénomène étrange a multiplié le nombre et la taille de nos bagages depuis notre départ de France il y a quatre semaines. Nous voici avec plus d’une quinzaine de sacs à transporter, dont au moins trois très lourds.

Tout ceci ne rentrera pas dans un seul taxi japonais. C’est donc deux véhicules que nous hélons l’un à la suite de l’autre, au pied de l’hôtel.

Quel bonheur, cette ville où à toute heure du jour ou de la nuit il suffit de lever la main pour obtenir un ou plusieurs véhicules ! Ceux-ci nous déposent devant l’entrée de la gare de Ueno pour la ligne Keisei qui déssert Narita avec un train express. Nous avons déjà nos billets, et le train de 7h31 nous attend.

Une heure de trajet et nous arrivons au terminal 1 de l’aéroport international de Narita. En haut des escaliers roulants du quai, nous pouvons enfin transférer, sur deux chariots roulants, notre barda qu’il a fallu traîner jusqu’ici (ces chariots sont capables d’emprunter les escalators jusqu’au 4ème étage du bâtiment).

Nous enregistrons 10 sacs à l’embarquement ! Deux fois plus qu’au départ. Malheureusement l’avion est plein, et bien que nous soyons là deux heures à l’avance, il n’y a plus que des places séparées éparpillées en cabine.

Nous avons le temps de dépenser nos derniers Yens dans un petit déjeûner (croissants, pains au chocolat) sur le pouce, puis dans la boutique de souvenir, avant d’embarquer.

Avant d’entrer dans l’avion, très mauvaise nouvelle : une hôtesse m’apprend qu’une bouteille a cassé dans un de nos sacs embarqués en soute. Sans doute une des petites bouteilles de saké ramenée de Takayama. Une catastrophe terrible est a prévoir car d’après me souvenirs, ces bouteiles étaient dans le sac qui contient tous nos trésors ! (tissus, ombrelles…) – Je suis déprimé à l’idée de ce que nous allons découvrir comme désastre à l’arrivée à Paris, et je m’en veux beaucoup de ne pas avoir eu la présence d’esprit d’emballer ces bouteilles dans un autre sac… en attendant, on ne peut rien faire qu’imaginer le pire, et c’est très frustrant.

A bord de l’avion, les hôtesses n’arriveront pas à nous rapprocher : les passagers japonais qui on réservé toutes les places le long du couloir refusent de bouger… Tant pis. L’avantage : les enfants sont condamnés à être sages, chacun assis à côté d’un Japonais. Ils se consolent en se repassant en boucle les films, jeux et dessins animés à disposition.

Le vol est bien moins confortable qu’à l’aller : l’avion est complètement plein, on ne peut pas bouger, et nous traversons en permanence des zones de turbulences (faibles) qui rendent la ceinture obligatoire. Je stresse pas mal à l’idée d’avoir à récupérer 10 bagages à l’arrivée, dont une guitare à faire passer à la douane et un sac au contenu certainement très endommagé… Ces noires pensées ne font rien pour améliorer mon voyage. Et encore, j’essaye de ne pas trop me souvenir que les vacances sont finies demain soir. Après quatre semaines de rêve au Japon, l’atterissage promet d’être dur…

L’aterrissage de l’avion, en tout cas, est à l’image du vol, c’est à dire que ça secoue pas mal en traversant la couche de nuages au-dessus de la région parisienne; un petit trou d’air 10 minutes à l’aterrissage fait crier une partie des passagers. Mais tout se termine très bien à 14h45 sur le tarmac de l’aéroport Roissy – Charles de Gaulle. Oups, Madolia a failli oublier son tout nouveau lecteur mp3 dans l’avion, mais son Papa a eu la présence d’esprit de lui poser la question avant qu’il ne soit trop tard…

La dame de l’immigration est très gentille, elle trouve que Mirabelle et Igor portent bien leurs prénom, et que Madolia, c’est original. La récupération des neufs bagages enregistrés normalement se passe sans problème et finalement, ô soulagement ! La bouteille de saké cassée était dans le sac de Yann, et pas dans le sac des trésors : comme dirait Igor, je serais la seule victime de mon alcoolisme, c’est bien moins grave que ce que je craignais : mon sac contient essentiellement du linge.

Le dixième colis à récupérer est la guitare, qui a été enregistrée “hors gabarit” à Narita. Comme me l’indique le préposé, elle arrive par la porte prévue à cet effet et je la récupère dans un état impeccable. Dix bagages, le compte est bon, il faut maintenant passer la douane, avec en tête la maxime historique de Bonpap pour ces circonstances : “restons groupés, faisons famille”. Et ça marche; comme toujours, on passe sans problème et sans question avec la bénédiction du douanier qui se contrefiche de toute façon des passagers en provenance du Japon.

Prochaine étape : trouver un taxi. Ici aussi ça fonctinne sans problème, et tous les bagages et la famille sont chargés dans la voiture d’un chauffeur aimable !

Pas d’embouteillages, nous sommes chez nous deux heures après l’atterissage. La maison est propre, bien rangée, les poissons rouges vont bien.

Voilà, c’est fini.

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