Vendredi 4 : trains, Kanazawa, Kenroku-en, ramens
— NDLR : le ryokan de Kanazawa n’a pas le wi-fi, donc J’envoie ce texte en 3G et il faudra encore patienter pour les images —
Départ
Pour la première fois hier soir, nous avons rencontré des problèmes de connexion à Internet. Le réseau de l’auberge fonctionnait bien en début de soirée, ce qui nous a heureusement permis de préparer la suite de notre périple grâce au super site web des JR (en anglais) – Plus tard dans la soirée, la connexion vers le réseau a été interrompue, ce qui ne nous a pas permis d’envoyer les textes et images du jour sur le blog. Tout était prêt, il ne manquait plus qu’une connexion…
Réveil à 7h30 ce matin : il faut préparer les sacs pour quitter le Turtle inn de Nikko. Nous prenons le petit-déjeûner à 8h (toujours beaucoup de fruits, ce matin avec de l’ananas en plus). La connexion Internet de l’auberge ne fonctionnant toujours pas, nous partons en direction de l’arrêt de bus en surveillant avec mon téléphone si un rèseau wi-fi est disponible. Nous n’avons pas très loin à aller : nous nous asseyons 100m plus loin sur le petit muret du jardin d’une autre auberge, et déplions l’ordinateur portable pour noter les étapes du voyage qui nous attend. Cela me laisse juste le temps d’envoyer le texte du compte-rendu de la journée d’hier sur le blog, depuis mon téléphone. Mais pas les photos, ni bien sur les vidéos, qui prennent beaucoup plus de temps à mettre en place… Nous vous demandons donc un peu de patience pour découvrir, notamment, les images de la rencontre d’Igor avec un (vrai) singe. Quand nous aurons retrouvé une connexion internet confortable 😉
Le voyage
Le bus Tobu à destination de la gare JR de Nikko est indiqué pour 9h33. J’arrive encore à capter la connexion Internet d’un hôtel voisin, mais pas suffisemment longtemps pour envoyer la première photo du billet d’hier sur le blog, ni lire les éventuels nouveaux commentaires.
En gare de Nikko, un exemplaire gratuit du journal International Herald Tribune (offert par l’Asahi Shinbun) nous apprend qu’Ingrid Bettancourt a été libérée.
–NDLR : billet rédigé par Igor dans le train pour Kanazawa à partir d’ici !–
Notre train arrive avec 10 minutes d’avance, nous laissant le temps de nous installer confortablement. Les deux grands sortent leur matériel de lecture et terminent leurs livres auxquels ils étaient devenus “accros” (comme d’habitude).
Nous changeons de train à Utsunomia et après voici ce qui ce passe exactement, aux bonnes heures :
11h06 : Shinkansen Tsubasa No. 108 direction Tokyo jusqu’à Omiya;
11h38 : Shinkansen Toki No. 319 jusqu’à Echigoyusawa;
On achète des bento (réputés dégeu dans le guide Michelin des enfants).
12h40 : Semi-express Hakutaka No. 10 terminus Kanazawa 15h15.
Dans ce train, Cécile trie ses photos sur son ordinateur portable, les filles font leur courrier et vont photographier les toilettes “sophistiquées” du wagon… et Igor et Yann rédigent ce billet avec le mini-clavier et le téléphone portable jusqu’ici.
Kanazawa
Arrivés à Kanazawa, nous décidons de nous rendre à l’auberge à pieds pour nous dégourdir un peu et pour que les enfants se défoulent après ce long trajet en train. Ceci impressionne beaucoup le guide volontaire “anglophone” du bureau d’information touristique de la gare. A Kanazawa comme ailleurs, les japonais n’ont pas l’habitude de marcher en ville. Il préfèrent les transports en commun pour éviter de se perdre et maîtriser leurs temps de parcours. Il y a pourtant moins d’une demie-heure de marche jusqu’au ryokan, et le trajet est simple, empruntant les deux artères commerçantes principales de la ville. Ceci permet de se plonger tout de suite dans l’ambiance. L’effervescence des quartiers commerçants de Kanazawa n’a rien à envier à celle de Tokyo. Il fait plus chaud et plus humide qu’à Tokyo : on se rapproche plus de la moiteur habituelle que nous avions connu par le passé en cette saison. Il fait beau alors que pendant une grande partie du trajet le temps était très gris (voire brumeux).
Le Kenroku-en
Le ryokan est très bien situé en plein coeur de la ville, mais nettement moins confortable que ce que nous avons connu jusqu’ici : pas de salle de bain dans les chambres, toilettes sur le pallier, mobilier et équipements désuets, et il faut se battre pour s’inscrire au petit-déjeûner alors que nous avions spécifiquement réservé cette option. Nous ne nous attardons pas et repartons immédiatement à travers les agréables parcs ombragés de la ville en direction du Kenroku-en, un des plus beaux et plus grands jardins traditionnels du Japon. Par chance, celui-ci ne ferme qu’à 18h, ce qui nous laisse le temps de le parcourir en entier, de prendre des photos, et même de déguster une glace.
Nous sommes plus à l’ouest et la nuit tombe donc un petit peu plus tard qu’à Tokyo.
Une fois chassés du jardin par les haut-parleurs, nous nous dirigeons vers le quartier de Nagamachi où les murs extérieurs des propriétés, en terre battue, on gardé l’aspect des anciennes maisons de samourais.
Changement de siècle, nous explorons l’architecture originale, tout en parois de verre, du Musée d’art moderne du XXIème siècle, ouvert en 2004.
C’est maintenant l’heure de trouver où dîner; un restaurant de ramen pas loin de l’hôtel s’avère une excellente adresse : en plus des ramens que les enfants souhaitaient goûter (c’est la nourriture de prédilection de Naruto, le héros de dessins animés), il y a des gyôzas, des grandes pintes de bière pression, et même des frites pour Mirabelle.
De retour à l’auberge, nous constatons, désagréments supplémentaires, qu’il n’y a pas d’accès Internet sans fil, que le onsen est nul, et qu’on entend parfaitement tout ce qui se passe dans les chambres voisines. Nous sommes le 4 juillet, un groupe d’américains occupe bruyamment la chambre jouxtant la nôtre, en festoyant… Le torrent de Nikko est déjà bien loin.
Toutes les photos du 04/07 sont ici : http://www.photoways.com/album/55940577