Yann "Bug" Dubois

C’est un problème assez courant sur les forums d’entraide WordPress : l’administrateur d’un site n’arrive plus à y accéder soit parce qu’il a oublié son mot de passe, soit parce que son site a été piraté, ou suite à une erreur technique. Si le site ne fonctionne plus, il n’y a pas moyen de récupérer le mot de passe d’administration par e-mail, et parfois on n’a plus accès à l’adresse e-mail indiquée lors de la création du site. Pour moi qui interviens régulièrement sur les sites WordPress de tiers, la technique décrite ici est une façon rapide de prendre la main sur l’interface d’administration quand mon client m’a donné l’accès à son serveur. Car il est très simple de se recréer un accès administrateur pour WordPress du moment qu’on a accès aux données dans la base MySql.

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Quand on travaille sur des thèmes sur mesure pour WordPress ou que l’on développe des plugins spécifiques, on doit souvent gérer l’affichage de fragments de texte en-dehors de la zone de contenu ordinaire des pages et des billets. Dans ces cas, autant réutiliser les fonctions internes de WordPress pour obtenir la présentation désirée. Voici deux fonctions bien pratiques : l’une rend les liens cliquables, l’autre ajoute les balises html de sauts de lignes et de paragraphes.

Voici ma recommandation personnelle pour mettre au point un site professionnel efficace avec WordPress 2.8. C’est une sélection d’outils que j’installe systématiquement sur tous les blogs que j’administre ou mets en place, et qui a largement démontré son efficacité notamment pour les points suivants :

• Optimisation du référencement dans les moteurs de recherche (S.E.O.)
• Fidélisation des visiteurs
• Augmentation du nombre de pages vues par visite
• Performances techniques

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Des résultats très mesurables !

72 heures se sont écoulées depuis le début du plan d’action décidé au moment du diagnostic initial. Mes sites WordPress sont théoriquement maintenant bien optimisés car ils sont plus légers et plus efficace grâce à la mise en place de systèmes de gestion de cache et  à un gros travail sur les appels d’objets externes et les images.

Les premières mesures qui manifestent de la réussite de cette démarche sont évidemment les indicateurs de la charge serveur mesurés par Munin.

Optimiser la livraison des images

Maintenant que nous avons supprimé le superflu (les plugins inutilisés, les appels externes trop lourds et le code redondant) et optimisé l’essentiel (le contenu dynamique et le fonctionnement de WordPress), il nous reste un travail important à faire sur l’autre partie du contenu, à savoir les éléments “statiques”.

Qu’est-ce qu’un élément statique ?

– Monsieur de La Palice nous aurait bien indiqué que “ce qui est statique c’est tout ce qui n’est pas dynamique” 8-);

Installer des systèmes de cache pour les contenus dynamiques

Nous entrons ici dans le vif du sujet des optimisation “actives” qui vont permettre de substantiellement accroître les performances d’un blog sous WordPress, et au passage de le rendre invulnérable aux fortes charges et autres pics de trafic inattendus qui sont le lot d’un site web actif.

Le grand ménage

L’architecture modulaire de WordPress, si elle est très pratique, tend à provoquer des effets d’accumulation indésirables au fil du temps : la facilité d’installation des plug-ins fait qu’un webmaster actif aura tendance à tester beaucoup de solutions pour améliorer l’ergonomie de son blog. Or l’accumulation de plugins, surtout s’ils sont inutilisés, va rapidement causer un ralentissement général du site, y compris par les modules ou widgets qui n’auront finalement pas été retenus pour intégration dans les templates de page ou les barres latérales.